
Lorsque je lis dans les médias qu’un(e) chrétien(ne) dit avoir perdu la foi ou être sur le point de la perdre, ça fait toujours écho en moi. En effet, je la connais cette sensation de funambule et cette confusion et solitude immenses que tu ressens quand tes certitudes religieuses commencent à être ébranlées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai débuté ce blogue afin d’aider les femmes chrétiennes, qui se sentent sur le point de perdre la foi ou qui ont fini par la perdre après avoir servi le Seigneur pendant plusieurs années. En effet, comme je l’ai déjà indiqué, j’ai renié à voix haute à, au moins deux reprises, le Seigneur. Ce fût durant une période intense de difficultés de toutes sortes dont je LE croyais responsable, alors qu’il n’en était rien. Ma vie spirituelle est alors devenue l’ombre de ce qu’elle était du point de vue de la foi, même si j’avais décidé qu’il était hors de question que je devienne athée ou adepte d’une autre religion. Par ailleurs, j’estimais que l’Éternel était redevable d’une dette à mon égard. En effet, depuis plusieurs décennies, face aux humiliations, trahisons, déceptions, galères, etc, je m’accrochais comme une naufragée aux versets suivants:
« Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. » (Psaumes 37:4-6)
Alors je n’allais pas lâcher l’affaire tant que je n’aurais pas reçu ce qui m’avait été promis et que je n’avais pas demandé (qu’on me promette). Je ne me rendais même pas compte que ma foi se transformait en une peau de chagrin.
Il y a une semaine, l’un des paroliers du groupe Hillsong, Marty Sampson a publié sur Instagram, qu’il « est sincèrement en train de perdre sa foi et que ça ne le dérangeait pas. » Il a ajouté qu’il était « heureux, si en paix avec le monde. C’est fou. » Lorsque j’ai lu ces premières lignes, j’y ai plutôt vu un appel au secours. À cause de ma propre expérience, mon premier réflexe lorsque j’apprends qu’un(e) chrétien(ne) a quitté le navire, est de souvent penser: « Oh non, Satan a encore raflé une brebis. OK, la partie n’est pas encore perdue, la brebis ne s’est pas encore rendue loin, on peut encore la rattraper. Si plusieurs personnes prient pour reprendre au voleur ce qui ne lui appartient pas, il y a de fortes chances que la personne retrouve sa foi, une foi qui sera désormais plus solide, que celle de ceux qui ne sont pas passés par cette épreuve. »
« Alors il leur dit cette parabole: «Si l’un de vous a 100 brebis et qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit: ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’ De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de changer d’attitude. » (Luc 15:3-7)
Toutefois, plus je continuais à lire les mots de Marty Sampson, plus mon envie première de prier pour lui s’est vite transformée en irritation et agacement. En effet, parmi les causes de sa crise de foi, il citait, entre autres, les (soi-disant) contradictions de la Bible, l’incompatibilité de l’existence de l’enfer avec un Dieu d’amour et le fait que la science remettait en cause les affirmations de chaque religion, christianisme y compris. Sa déclaration parue juste après l’apostasie publique d’un célèbre auteur américain et ancien pasteur, paraissait désinvolte et limite incendiaire. Pourquoi est-ce qu’il m’a énervée? Parce qu’il me semblait évident qu’il n’avait jamais lu sa Bible du début à la fin (du moins avec les yeux de l’Esprit Saint parce qu’elle ne se contredit pas).
John Cooper, le chanteur d’un autre groupe chrétien, Skillet, a publié un billet en réponse aux récents actes publics de Marty Sampson et de l’ancien pasteur, Josh Harris. Et je suis entièrement d’accord avec Cooper.
En résumé, John Cooper exhorte l’Église à arrêter de mettre les chanteurs chrétiens ou les influenceurs sur un piédestal. Selon lui, L’Église est sur une pente très glissante lorsque les gens apprennent qui est Dieu seulement à partir des paroles de chansons plutôt que de la Bible. En outre, pourquoi est-ce que les gens pensent qu’être vrai et quelque part courageux, signifie exprimer publiquement toute pensée qui leur passe par la tête. C’est une attitude cavalière dont les ramifications ne sont pas prises en compte par leurs auteurs. Enfin, le plus choquant et ironique d’après Cooper est que, quand ces personnes renoncent à leur foi chrétienne, elles finissent toujours leurs déclarations d’apostasie avec une « nouvelle perspective/nouvelle vérité », qui n’est rien d’autre qu’une régurgitation des mots de Jésus: « Je renonce à ma foi mais souvenez-vous, aimez les gens, soyez généreux, pardonnez aux autres. » Personne ne naît avec une envie d’aimer les autres avant soi-même, de tendre l’autre joue, de venir en aide financièrement à ceux dans le besoin. Il s’agit de principes bibliques enseignés par le Roi des rois, qui veut que nous vivions selon les exigences du Royaume de Dieu. En un mot, si quelqu’un ne croit plus en Jésus, pourquoi fait-il la promotion de ses enseignements? Cooper conclut en affirmant qu’il est temps que l’Église redécouvre la supériorité et la valeur de la Parole. Il faut choisir la vérité plutôt que les émotions. Selon lui, ce qui se passe maintenant est le résultat d’une Église qui a élevé à un certain rang, des influenceurs qui n’accordaient pas de l’importance à la Parole et qui ont guidé une génération qui en fait de même. Maintenant, ils continuent à avoir de l’influence, notamment à conduire LOIN de la vérité. Pis encore, ils sont en train de se noyer tout en criant: « J’ai trouvé la vérité, suivez-moi! »

Ouch! John Cooper n’y est pas allé avec le dos de la cuillère… tout comme Paul quand il a osé reprendre Pierre (Galates 2:11-14). Que Marty Sampson vive une crise de foi, n’a rien de répréhensible selon moi! Il fréquente l’église Hillsong depuis l’âge de 16 ans et est aujourd’hui à l’aube de la quarantaine. Est-ce la fameuse crise existentielle? Peu importe! La crise spirituelle, ça arrive à plus de chrétiens qu’on ne le croit, y compris des leaders; la plupart n’ont juste pas très souvent l’honnêteté intellectuelle de l’avouer (ou même de se l’avouer). Toutefois, que Sampson ose publier de tels atermoiements sur Instagram, une plateforme utilisée en grande majorité par des moins de 30 ans, dont la plupart nourrisse leur foi uniquement à coups de chansons de Hillsong, c’est là que le bât blesse. C’est une démarche irresponsable, même au nom de la liberté d’expression. En effet, qu’il se l’admette ou pas dans sa réponse à Cooper, Marty Sampson en tant que membre d’Hillsong, peut impacter la marche de beaucoup avec le Christ, aussi bien par les paroles de ses chansons que le contenu de ses écrits. À partir du moment où tu choisis de t’exprimer sur une plateforme de médias sociaux à tes « 4000 abonnés », c’est que tu veux quelque part attirer l’attention sur ce que tu as à dire et que les gens sachent ce que tu penses. Autrement, tu le dirais devant ton miroir, sous ta douche ou y irais crier ce que tu as à dire dans un endroit silencieux dans la nature.
Dans sa publication originale qu’il a désormais effacée, Marty Sampson a écrit: « Je veux la vérité. Pas seulement le genre de vérité « Je crois seulement »« . Il semble vouloir aller au-delà de la foi du charbonnier. Je me suis rappelée avoir eu plus ou moins la même pensée que lui, il y a quelques années. J’avais dit, pour ma part, « J’en ai marre d’être une bonne chrétienne, je veux être une vraie chrétienne. Je veux connaître Dieu moi-même et non plus considérer comme parole d’évangile tout ce que dit un prêtre ou un pasteur. Je vais aller moi-même lire la Bible et y découvrir ce que, entre autres, Jésus a vraiment dit ou non. » Ainsi, n’eût été l’assistance de l’Esprit Saint qui m’enseigne désormais quand je lis ma Bible, je n’étais pas si différente de Marty Sampson. Tout comme lui, jusqu’à ce que je lise ma Bible avec le désir sincère de connaître l’Éternel tel qu’IL se présente et de faire fi de ce que je percevais du Christianisme, j’avais une conception dévoyée des Écritures et fausse de ce signifie « être un disciple du Christ« . Alors, à bien y penser, je ne devrais pas jeter la pierre à Marty Sampson (quant au fond de ses questionnements).

Contrairement à Sampson, je ne suis pas allée claironner mes doutes sur la place publique, à qui veut bien l’entendre. J’ai veillé à bien choisir mes auditeurs. Toutefois, j’ai très vite compris que les questions et le doute sont très souvent accueillis avec de l’agressivité et de l’ostracisme chez les chrétiens, à tel point que tu te demandes parfois si certains n’ont pas signé une entente avec Satan pour hâter ton départ du corps du Christ 🤨. Si ta foi est solidement ancrée, pourquoi te sentirais-tu menacé(e) par les remises en question personnelles d’autrui? Bien que je ne sois pas d’accord avec la teneur de la réponse de Sampson à Cooper dans laquelle il précise mieux les contours de sa pensée, je peux comprendre qu’il soit désormais sur la défensive. Sampson s’est senti personnellement attaqué par les réactions à sa sortie maladroite.
Au cours de ma traversée du désert, j’ai eu à quelques reprises (heureusement d’ailleurs) la malchance d’être l’objet de jugements hâtifs de la part de personnes, auprès de qui je pensais trouver une oreille bienveillante. Les soi-disant « vérités théologiques » sur lesquelles elles s’appuyaient pour me donner l’impression que j’étais une semeuse de trouble qui osait remettre en question le statu quo, étaient faciles à démonter car la Bible n’appuyait pas en vérité leurs interprétations. La réalité est que beaucoup de chrétiens sont les perroquets de leurs Paul, Apollos, Pierre et j’en passe, mais très rarement du Christ (1 Corinthiens 3:4-5) car ils n’ont jamais pris la peine de savoir exactement ce que signifie être en relation avec Dieu. C’est ainsi que le chrétien vulnérable qui vit une crise de foi, à moins d’être paradoxalement encore ancré dans sa juste connaissance de l’Éternel, risque d’absorber tout le poison de ces attitudes condamnatrices et de fuir à jamais l’Église. Rappelons-nous tous l’attitude et les postulats des amis de Job! De prime abord, ils semblaient être dans le vrai avec leurs platitudes. Cependant, Job était celui qui avait l’interprétation la plus juste et nuancée de ce qu’il vivait et ressentait ainsi que de la personne de Dieu, et ce, bien qu’il ait injustement et faussement accusé l’Éternel (Job 40-42). Dans des commentaires Facebook, Marty Sampson a souligné qu’il ne renonçait pas à sa foi chrétienne mais qu’elle était fragile en ce moment et qu’il se posait juste plusieurs questions.
Pour ma part, quand la sécheresse spirituelle s’est pointée, j’ai eu la grâce d’être soutenue par les prières d’amis et d’inconnus. Toutes ces personnes m’ont portée devant le Père sans relâche pendant près de deux ans. Certaines ne savaient pas que ma foi partait en lambeaux mais elles priaient pour moi. Elles demandaient au Seigneur de me fortifier, elles intercédaient pour moi, tout comme le Christ l’a fait pour Pierre et les disciples. Et je ne le savais même pas pour la plupart.

Je suis convaincue que si je suis encore une croyante aujourd’hui, c’est à cause des prières d’intercession d’autres chrétiens. En effet, que personne ne se leurre comme le rappelle Paul dans Galates 6:1: nous pouvons vivre les mêmes affres que quelqu’un d’autre, alors que et justement parce que nous nous imaginons inébranlables. J’en connais qui sont déjà en train de se dire: « Moi? Jamais! » Mouais, superbe suffisance quand tu nous tiens! Pierre non plus, ne s’imaginait pas qu’il renierait le Messie trois fois et soutenait mordicus le contraire. Il a même clamé son indéfectible loyauté, d’ailleurs juste après que le Seigneur l’ait prévenu que Satan l’avait réclamé pour le cribler (Luc 22:33-34). Si lui, qui a vu et marché avec le Christ pendant 3 ans dans un contexte de persécution et danger constants, a tangué sérieusement, qui penses-tu être pour te croire à l’abri de poser un acte ou dire des choses qui remettront en question l’essence de la foi que tu dis professer… ne serait-ce qu’un court instant?

Votre post ma beaucoup touché car je me retrouve dans cette situation j’ai renié jesus dans mon coeur depuis maintenant 2ans,tout en essayant quand même de m’accrocher à lui avec hypocrisie et aujourd’hui je regrette ma foi est détruite quand a sa promesse dans ce désert car j’ai la foi sinon pour toutes les autres choses et je me retrouve par terre à ne pas savoir si Yéhoshoua est toujours avec moi et si le salut est encore disponible pour moi et si je peux réussir à croire de nouveau en sa promesse de restauration enfin bref plein de questions m’assaille
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Bonjour Reuzé,
Merci pour votre commentaire et si vous me le permettez, je vais vous donner mon avis sur ce que vous avez exprimé. Je me suis demandé si j’allais émailler ou pas ma réponse de versets bibliques et j’ai décidé que je le ferai. Pourquoi? Parce qu’il est vital d’être imprégné dans nos tripes de certaines vérités en ce qui concerne la personne de Dieu. Il faut savoir qui IL est afin de savoir de qui nous sommes devenus : ses enfants adoptifs en Christ (Rm 8:15-16). Et quand on réalise qu’un parent adoptif aime autant qu’un parent biologique, ça permet de concevoir et d’accepter que Dieu puisse nous pardonner, si nous nous repentons d’un cœur sincère.
1. « Vous dites avoir renié Jésus tout en essayant de vous accrocher à lui avec hypocrisie », puis vous rajoutez « ma foi est détruite »: Je ne sais pas ce que vous entendez par hypocrisie, mais le seul fait que vous essayez même de vous accrocher à lui, prouve que vous n’êtes pas parti si loin que vous le croyez et surtout qu’IL ne vous a pas lâché. Pourquoi? Parce que si c’était une apostasie totale, vous ne feriez aucun effort pour sauver les meubles. Quand j’ai eu ma crise de foi, je me suis rendu compte que si j’avais essayé de toutes mes forces de lâcher la main de Dieu, jamais IL n’avait lâché la mienne (És 49:15), même la parabole du Fils prodigue l’illustre (Lc 15:11-32). En effet, quand on observe la relation entre le peuple d’Israël et Dieu dans l’AT, c’est toujours le même scénario: IL les secourt; ils le trahissent, le jettent aux orties et se tournent vers des idoles; ils se retrouvent dans des problèmes et crient à LUI; IL a pitié, vient à leur secours et le cycle recommence. Le comportement d’Israël, c’est vous, c’est moi, c’est l’être humain. Ce qui est frappant dans cette danse, c’est que: (a) Dieu est fidèle (contrairement à nous) et (b) plein de compassion (Ex 34:6). Un croyant peut toujours dire qu’il quitte la maison du Père, mais tout comme dans la Parabole du Fils prodigue, s’il revient de tout son cœur et s’engage avec l’assistance de l’Esprit saint à ne pas prendre la voie du mal, du péché de nouveau, le Père l’accueille de nouveau. En un mot, nous pouvons lâcher la main de Dieu, le renier, mais LUI n’en fait pas de même à notre égard. Essayez d’avoir en tête l’image d’un enfant qui lâche la main de son Père, mais la main de ce dernier reste toujours rendue jusqu’à ce que l’enfant la reprenne!
2. Je ne suis pas certaine que votre foi soit détruite; peut-être que votre dévotion n’est plus celle qu’elle était, mais si votre foi était détruite, vous n’auriez pas pris la peine d’écrire votre commentaire. En outre, on l’oublie souvent, mais on ne nous demande pas d’avoir une grande foi, mais plutôt une de la taille d’un grain de sénevé (Lc 17 :5-6). Prenez cette parole à la lettre et ne vous flagellez pas plus qu’il n’en faut : l’Esprit saint a juste besoin d’un tout petit bout de foi et d’un « oui » sincère pour vous restaurer. Faites comme le père de l’enfant possédé d’un esprit muet et dites humblement : « Je crois! viens au secours de mon incrédulité! ». En effet, là réside le secret de la marche avec le Christ : il est « le chemin, la vérité et la vie » vers le Père, vers Dieu (Jean 14 :6), mais parce qu’IL sait que ce n’est pas aisé de prendre sa croix et de LE suivre, IL a demandé que soit envoyé à ses disciples, l’Esprit saint (Jean 14 :16-17, 26). Le disciple du Christ chemine vers le Père tout en sachant que l’Esprit du Père est présent à tout moment pour le consoler et l’instruire. Bref, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes et il faut le garder en tête afin d’avoir le réflexe de demander dans la prière à ce que notre foi soit fortifiée.
3. Vous rappelez-vous Pierre qui a renié 3 fois de suite le Christ alors que celui-ci se faisait humilier à quelques mètres de lui? Pourtant, après sa résurrection, qu’est-ce qu’a fait Jésus? Non seulement il s’est assuré que Pierre se dédît 3 fois de suite (Jean 21 :15-17), mais IL lui a délégué son rôle de berger. À celui qui l’avait renié 3 fois de suite en public et à haute voix, le Christ a confié la responsabilité de ses disciples. Si Jésus l’a fait pour Pierre, pourquoi ne le ferait-il pas pour vous, pour moi ou n’importe quel croyant qui s’éloigne de LUI, mais décide de revenir de tout son cœur? PS: quand Jésus dit dans Mt 10:33: « mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. ». Il parle de ceux qui font une apostasie totale, ils quittent la maison du Père et ne reviennent plus ou même quand ils disent être revenus, leurs actions révèlent que leurs cœurs ne sont pas dans les voies de Dieu.
4. Yeshua est-il encore avec vous? Avez-vous oublié qu’IL s’appelle aussi Immanuel (« Dieu avec nous »; Ésaïe 7 :14)? À défaut de vous rappeler tous les versets bibliques dans lesquels Dieu, Yeshua nous assure de sa présence constante, quand vous êtes saisi d’un doute quant à cette vérité, pensez : « Immanuel »! Chaque nom de Dieu est révélateur de qui IL est.
5. Son salut est-il encore disponible? Eph 2 :8 est limpide à ce sujet : « En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »; cf aussi Tite 3 :5. C’est un don que l’Éternel nous fait de nous accorder la vie éternelle parce que la mort de Jésus justifie ceux qui reconnaissent en LUI, le Messie, le Rédempteur (Romains 5.1, Galates 3.24). Je vois le salut comme une part d’héritage que Dieu a mis de côté pour nous (à cause de Jésus et non de nos œuvres, de nos actions), et qui est enfermée à tout jamais dans un coffre-fort. En revanche, et la suite n’engage que moi, un croyant en Christ peut décider de renoncer à cette part d’héritage en retournant à sa vie pré-Christ, c’est-à-dire en faisant tout ce que le Seigneur honnit et en n’ayant aucun remords, regret, repentance (la personne persiste dans le péché, même après avoir « demandé » pardon à Dieu) quant à ses actes. Je pense qu’un croyant qui agit de la sorte et meurt dans cet état a renoncé à sa part d’héritage, à son salut de lui-même; Dieu ne l’a lui a pas retirée, mais la personne a démontré de manière irréfutable que le chemin étroit du Christ ne l’intéressait plus. Il y a une différence entre trébucher sur le chemin étroit ou s’en écarter momentanément ET s’en éloigner carrément pour prendre la large autoroute d’à côté.
Vous pouvez croire en la promesse de restauration de Yeshua, car son nom signifie : « Dieu sauve, délivre ». Tout comme le berger qui prenait le temps à l’époque biblique de mettre de l’huile d’olive sur la patte de la brebis blessée, la pansait et en prenait soin jusqu’à ce qu’elle soit guérie, restaurée, ainsi en est-il du Dieu que l’on sert : IL remet en l’état et souvent fait même plus que ça.
Que ce soit dans l’AT ou le NT, l’Éternel, Yeshua fait souvent référence à des animaux, d’éléments de la nature, pour nous transmettre des choses que notre entendement d’humain a de la peine à saisir. Et quand il dit qu’IL est un berger, il faut vraiment penser à la façon dont un berger traite son troupeau. Je vous suggère la lecture, dans cet ordre, les psaumes 51 et 23 qui parlent, entre autres, de restauration (Ps 53 :12 et Ps 23 :3).
Shalom!
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