La Bible contient plusieurs passages qui mettent en garde les lecteurs contre les interprétations hérétiques des fondements de la foi chrétienne. Le mot « hérésie » vient du latin haeresis, qui signifie « doctrine, opinion, système ». Quant au terme latin, il s’agit d’un emprunt au grec ancien : il est tiré du mot « αἵρεσις » (haíresis), qui signifie littéralement « choix » ou « ce qui est choisi ». S’il avait un sens neutre dans la Grèce antique et désignait simplement un choix ou une école de pensée, le terme grec « haíresis » a pris au fil du temps une connotation très négative dans le contexte du christianisme au point de représenter aujourd’hui une opinion ou une pratique considérée comme étant erronée et dangereuse pour la foi.
« Haíresis » apparaît à quelques reprises dans le Nouveau Testament, dans lequel il désigne essentiellement une « secte » ou un « parti » plutôt qu’une doctrine non conformiste, et ce, sans que le mot n’ait la connotation essentiellement négative qu’il a aujourd’hui. Par exemple :
- Actes 5:17 fait référence à la « secte des sadducéens »;
- Actes 24:5 et 24:14 parlent de la « secte des Nazaréens » et de la « Voie », deux expressions qui désignent les disciples de Yeshua à l’époque du Second Temple ;
- 1 Corinthiens 11:19 et 2 Pierre 2 :1 emploient « haíresis » dans le contexte de divisions ou de factions au sein de l’Église.
Vers la fin du 1er – début du 2d siècle, la signification du mot « hérésie » évolue, passant d’une notion de « groupe » ou « faction » à celle de « doctrine erronée » et contraire à l’orthodoxie chrétienne acceptée de tous, sinon de la majorité.
En lisant plusieurs passages du Nouveau Testament, force est de constater que même à ses balbutiements, l’Église a dû faire face à l’apparition de doctrines hérétiques.
« Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. » (2 Pierre 2:1)
« Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » (Galates 1:6-8)
« Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés. » (Hébreux 13:9)
Et les choses n’ont pas changé de nos jours.
Malheureusement, en ces derniers temps, l’Église doit composer avec de plus en plus d’enseignements déviants qui touchent et convainquent aisément un grand nombre de personnes, notamment à cause d’internet et des plateformes de médias sociaux. L’universalisme chrétien est l’une de ces théories hérétiques à laquelle j’ai songé, il y a quelque temps, à l’occasion de l’anniversaire de décès de mon père. C’est un concept qui est souvent perçu comme une doctrine d’inclusion et qui soulève des questions cruciales sur la foi et le salut.
Dans le cadre de la théologie chrétienne, l’universalisme, est une théorie qui affirme qu’en raison de la mort et de la résurrection de Yeshua, tous les êtres humains, sans exception, seront finalement sauvés et réconciliés avec Dieu. Selon cette doctrine, la miséricorde et l’amour de Dieu sont si grands et inclusifs qu’ils finiront par bénéficier à tous les êtres humains, au moment du jugement dernier, peu importe leurs actions ou convictions religieuses pendant leur vie terrestre. L’universalisme s’oppose donc à la notion de damnation éternelle puisqu’il énonce que personne n’ira en enfer, et ce, même si on n’a jamais reconnu Yeshua comme le Messie.
Les origines de cette doctrine remontent à l’Église primitive mais c’était tout de même d’un courant de pensée minoritaire. Certains théologiens chrétiens, dont Origène d’Alexandrie (3e siècle) et Grégoire de Nysse (4e siècle) suggéraient que l’amour et la miséricorde de Dieu pourraient éventuellement conduire au salut de toutes les âmes. En mettant plutôt l’accent sur l’amour et le salut universels de Dieu, l’universalisme se serait aussi développé en partie en réaction à la notion calviniste de prédestination. La doctrine prend de l’essor aux 18e et 19e siècles, en particulier aux États-Unis où a été fondée en 1793 l’Église universaliste d’Amérique.
Il existe plusieurs variantes de l’universalisme chrétien, mais elles ont toutes en commun l’idée fondamentale selon laquelle la grâce de Dieu serait universelle et que le salut offert par Yeshua serait destiné à toute l’humanité sans exception. De ce fait, il serait impossible, en raison de l’amour sans bornes de Dieu pour tous, que qui que ce soit brûle éternellement en enfer. Certains défenseurs de l’universalisme pensent même qu’au nom de la réconciliation universelle avec Dieu, même Satan et les anges déchus ne brûleront pas ad vitam aeternam en enfer. Ils estiment que le passage ci-dessous inclurait aussi les membres du royaume des ténèbres ou que l’expression « damnation éternelle » en grec ancien et en hébreu ferait référence à une période finie plutôt que le contraire.
« Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en Lui; IL a voulu par Lui réconcilier tout avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de Sa croix. » (Colossiens 1 :19-20)
Il y a donc des universalistes qui pensent que l’enfer a une fonction correctrice et purificatrice qui mènera ultimement à la rédemption, tandis que d’autres pensent que Satan y sera annihilé.
En fait, à la base, l’universalisme s’appuie sur plusieurs fondements théologiques du christianisme :
- L’amour de Dieu pour la création, pour l’humanité puisque la Bible présente Dieu comme un Dieu d’amour infini qui désire le salut de tous les êtres humains (Jean 3:16, 1 Timothée 2:4).
- Le caractère universel du sacrifice du Messie: la mort et la résurrection de Yeshua symbolisent l’unique sacrifice expiatoire qui peut effacer les péchés de toute l’humanité (1 Jean 2:2, Hébreux 9:12).
« Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. IL est Lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » (1 Jean 1:1-2)
- La mission universelle de l’Église: Yeshua a confié à ses disciples la mission de proclamer l’Évangile à toutes les nations (Marc 16:15, Matthieu 28:19).
- La dimension universelle des Écritures: La Bible contient de nombreux passages qui semblent confirmer la théorie du salut pour tous comme, par exemple, Actes 17:26 et Romains 5:18.
En 2018 sort le film « Come Sunday” sur la vie du pasteur américain Carlton Pearson (décédé en novembre 2023) et qui a prêché un « évangile d’inclusion » dont le principe fondamental serait que l’enfer n’existerait pas. Déclaré hérétique par la dénomination dont il faisait partie, Pearson a été excommunié. Une question vient immédiatement à l’esprit de tout croyant : comment ou pourquoi une telle conviction a-t-elle pu naître chez un pasteur chrétien ?

À l’instar de beaucoup de personnes qui n’arrivent pas à réconcilier l’existence de certaines graves injustices ou souffrances humaines avec celle d’un Dieu tout-puissant et miséricordieux, la réflexion de Pearson s’est amorcée en regardant des reportages sur le génocide rwandais. Quand il voit des réfugiés rwandais affamés sur son écran, il suppose qu’ils doivent être musulmans et qu’ils finiront en enfer parce que, selon Carson, « Dieu ne ferait pas ceci à des chrétiens » (NB : le Rwanda est un pays très majoritairement chrétien et l’histoire contemporaine est remplie de conflits où les victimes étaient essentiellement chrétiennes). Le pasteur aurait alors interrogé Dieu en lui demandant comment pouvait-il prétendre être un Dieu aimant en laissant ces personnes souffrir à ce point sur terre pour ensuite les envoyer en enfer ? Selon Carson, « l’Esprit de Dieu » lui aurait répondu de prêcher que l’enfer serait uniquement un lieu (de souffrances) pendant la vie terrestre et qu’enfin de compte tout le monde serait sauvé après la mort. Or, Carson a avoué qu’avant même de voir le reportage, il en voulait déjà à Dieu du fait de l’existence de l’enfer et du sort supposé de certains de ses proches, pécheurs impénitents et défunts. Et puisqu’il s’inquiétait de ce qui était advenu de ces personnes après leur mort, il s’est dit qu’ils n’étaient peut-être finalement pas en enfer. D’après ses dires, c’est à ce moment précis que le pasteur Carson a été en mesure, pour la première fois de sa vie chrétienne, de vraiment aimer et apprécier Dieu. (Source: « To hell and back », Keith Morrison, 14 août 2006, https://www.nbcnews.com/id/wbna14337492)
Sans mauvais jeu de mots, je vais tenter de démontrer comment Carlton Pearson a péché par la base et induit en erreur des milliers de personnes au-delà de sa congrégation, puisque le film « Come Sunday » a suscité de nombreux émules après sa diffusion sur Netflix.
- Le péché nous sépare de Dieu
« Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et L’empêchent de vous écouter. » (Ésaïe 59:2)
Qu’il s’agisse de l’Ancien ou du Nouveau Testament, les Écritures sont limpides sur le fait que le péché nous sépare de manière irrémédiable de Dieu, à moins qu’on ne se repente et qu’on accepte Yeshua comme notre Sauveur.
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Romains 3:23-24)
Si la grâce de Dieu n’opère pas en nous par l’action de Son Esprit saint qui nous alerte sur notre condition spirituelle, il ne saurait y avoir de vraie repentance.
« En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. » (2 Corinthiens 7 :10)
Il peut arriver à n’importe qui d’avoir mauvaise conscience à la suite d’une décision et se sentir mal pendant un moment. Après quelques instants de tourments intérieurs, la personne reprend le cours de sa vie sans avoir admis ouvertement ses torts, réparé sa faute ou s’être engagée à ne plus agir de la sorte. Une prise de conscience a certes eu lieu, mais en aucun cas, il n’a été question de contrition qui incite à demander humblement pardon à Dieu (cf. Psaume 51). Lorsqu’on est croyant, il peut nous arriver de vouloir manipuler en quelque sorte Dieu en se disant : « puisque je ne veux pas finir en enfer, je vais faire ce que je sais contraire à la Parole de Dieu puis je Lui demanderai pardon. » L’apôtre Pierre nous met en garde contre ce type de raisonnement dans 2 Pierre 3. Par ailleurs, lorsqu’on persiste dans le péché, notre cœur s’endurcit et l’on devient peu à peu insensible à la voix de l’Esprit saint, de telle sorte que même si l’on se repent après coup, il ne s’agit plus de « la tristesse selon Dieu [qui] produit une repentance à salut. »
Qu’en est-il de Satan? Que se passerait-il s’il décidait de se repentir ? Comme je l’ai mentionné plus haut, certains universalistes pensent que même le diable finira par bénéficier de la mansuétude de l’Éternel au jugement dernier. Même si Yeshua a affirmé que « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. » (Matthieu 12 :31), cette déclaration s’applique aux êtres humains et non à Satan, aux anges déchus et aux esprits mauvais. Par ailleurs, la sentence relative au sort du prince du mal n’est pas une question de péché, mais est plutôt celle d’un choix délibéré et irrévocable de rébellion contre le Seigneur. Il ne peut y avoir de vraie repentance, de réelle t’shuvah sans avoir été touché par la grâce de Dieu. Et pour cela, il faut non seulement reconnaître et s’humilier devant la souveraineté de l’Éternel, mais il faut aussi reconnaître Yeshua comme son Seigneur. Or, Satan a fait le choix définitif de ne pas servir Dieu ; son sort est donc déjà scellé (Ésaïe 14 :12-15 ; Ézéchiel 28 :12-19).
« Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » (Apocalypse 20 :10)
- La nécessité du sacrifice de Yeshua
« Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5:8)
À plusieurs reprises dans les Écritures, Yeshua indique qu’IL doit mourir et ressusciter des morts, pour le pardon des péchés de l’humanité (Matthieu 16:21, 26 :28 ; Marc 8:31, 10 :45 ; Luc 9:22).
Le salut de l’humanité, c’est-à-dire le fait de réchapper à la condamnation éternelle à l’enfer à cause de nos péchés, repose EXCLUSIVEMENT sur le sacrifice de Yeshua à la croix ainsi que sur Sa victoire sur Satan et la mort (et le séjour des morts) à travers Sa résurrection.
Le sacrifice de Jésus sur la croix et sa résurrection sont au cœur de l’Évangile, c’est-à-dire de la Bonne Nouvelle.
« Puis IL leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16:15-16)
Plusieurs passages de l’Ancien Testament annonçaient déjà la mort expiatoire du Messie:
- Le système sacrificiel décrit dans le livre du Lévitique avec l’holocauste עֹלָה, ‘olah – Lévitique 1), le sacrifice d’expiation (חַטָּאת, kḥaṭṭā’t – Lévitique 4-5),la commémoration de la Pâque préfiguraient la mort salvatrice de Yeshua ;
- Ésaïe 53 décrit en détail les souffrances et la mort du Serviteur de Dieu, de Celui qui a porté les péchés de plusieurs autres.
Mais pourquoi fallait-il que Yeshua meure, n’aurait-il juste pas suffi qu’IL demande pardon d’un cœur sincère pour le reste de l’humanité, comme IL l’a fait à l’égard des soldats qui venaient de le crucifier ?Pourquoi est-ce que le sang du Messie devait être versé ?
« Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » (Hébreux 9 :22)
Ce verset du Nouveau Testament nous fournit la réponse (selon moi). Il fait écho aux gestes de purification et aux sacrifices d’expiation du livre du Lévitique, notamment à ce passage :
« Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation. » (Lévitique 17:11)
Afin d’accomplir la justice de Dieu et de racheter l’humanité de la mort, salaire du péché (Romains 6 :23), un sacrifice était nécessaire. Et c’est Yeshua, l’Agneau de Dieu sans péché, qui a versé Son précieux sang une fois pour toutes afin de nous racheter du salaire de nos péchés (1 Pierre 1:18-19). Sa mort pour nos péchés ainsi que Sa résurrection pour notre justification (Romains 4 :25) sont au cœur de l’Évangile. Croire en ces vérités absolues représente la seule façon d’échapper à la damnation éternelle.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’IL juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3:16-18)
La mort et la résurrection de Yeshua sont essentielles afin que l’humanité soit réconciliée avec Dieu,après en avoir été séparée à cause du péché. D’une part, le fait que Yeshua ait rendu son dernier souffle est la preuve que le sacrifice a été accompli et agréé par Dieu : le pardon divin peut donc être accordé. D’autre part, en devenant le premier-né d’entre les morts par Sa résurrection (1 Corinthiens 15 :20), Yeshua a ouvert le chemin de la vie éternelle aux croyants. IL en a fait une réalité tangible en apparaissant à ses disciples et tant d’autres personnes pendant 43 jours, après Sa crucifixion publique. En tant que Messie ressuscité et désormais assis à la droite du Père, Yeshua est devenu notre médiateur.
« Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, IL est ressuscité, IL est à la droite de Dieu, et IL intercède pour nous! » (Romains 8:33-34)
« C’est aussi pour cela qu’IL peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (Hébreux 7:25)
Or, la doctrine de l’universalisme chrétien en prétendant que même les personnes qui ne se seront jamais repenties de leurs péchés seront sauvées, minimise l’importance de ces événements, notamment de la nécessité du sacrifice expiatoire de Yeshua.
- La nécessité de la repentance et de la foi en Yeshua
Selon les universalistes, la Bonne Nouvelle à annoncer aux hommes est la suivante : seule la grâce de Dieu sauve et elle est accessible à tout le monde. Or, en affirmant que même les personnes qui ne croient pas en Yeshua seront ultimement sauvées, qu’elles soient athées, agnostiques ou d’une autre religion, l’universalisme chrétien contredit des enseignements bibliques fondamentaux. Les Écritures sont catégoriques : le salut n’est pas universel, mais conditionnel à la foi en Yeshua.
« Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12)
« Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6)
Personne ne peut être réconcilié avec Dieu s’il ne se repent pas d’abord pour ses péchés et ne croit pas en Yeshua HaMashiach.
« C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » (Jean 8:24)
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. » (Actes 3:19)
La bonne nouvelle (l’Évangile) qui doit être annoncée aux confins de la terre est donc que le salut, c’est-à-dire le rachat du péché et de ses conséquences qui sont la mort, se trouve en la reconnaissance de Yeshua comme son sauveur. On a presque envie de faire suivre « Yeshua » d’un CQFD si on se remémore la signification de Son Nom en hébreu (Mathieu 1 :21-22).
Dieu fait grâce à la personne qui reconnaît et accepte Yeshua comme le Messie et Son sauveur, en l’absolvant de ses péchés (c.-à-d. en le rendant juste devant Lui). L’Éternel le fait uniquement à cause du sacrifice de Yeshua sur la croix. Il faut que quelqu’un reconnaisse et admette que Yeshua a pris sur Lui ses fautes pour qu’il puisse bénéficier de « l’exemption de peine », qui correspond à la vie éternelle. Et Dieu le fait gracieusement.
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Éphésiens 2 :8-9)
Personne, absolument personne, ne peut être sauvé si ce n’est par le Messie.
« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Romains 10:9)
L’humanité n’est pas sauvée parce que Dieu a pris chair et s’est incarné en la personne de Yeshua, mais plutôt parce que cette humanité a su reconnaître et glorifier ce qui s’est passé. La Bonne Nouvelle à annoncer à toute la terre est que Yeshua est le Sauveur du monde, que par Sa mort et Sa résurrection, IL a vaincu le péché et la mort, et que quiconque croit en Lui recevra la vie éternelle. Ce message inclut aussi la repentance, le baptême, et l’invitation à suivre les enseignements de Jésus.
« Puis IL leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16:15-16)
Par conséquent, ne nous trompons pas et ne laissons personne nous induire en erreur en tronquant la Parole de Dieu : la grâce que l’Éternel exerce en notre faveur, « c’est la vie éternelle en Yeshua », ce n’est pas « la vie éternelle » tout court puisqu’elle n’existe pas en dehors de Lui.
« Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 6 :23)
Dans la seconde et dernière partie, j’aborderai l’argument principal des universalistes : la non-existence de l’enfer.