Savez-vous pourquoi mes articles sont truffés de références bibliques? Parce que je suis une militante acharnée 😊 de la lecture de la Bible! La Bible est sans aucun doute le livre le plus vendu au monde et de tous les temps.

Pourtant, combien de chrétien(ne)s peuvent dire qu’ils/elles ont pris la peine de dépoussiérer leurs Bibles et de la lire de la première page à la dernière, sans en sauter une seule? Plusieurs raisons d’apparence légitime et vaguement humbles sont avancées pour rationaliser le fait de ne pas lire la Bible :
- la difficulté de compréhension des textes;
- les lacunes en théologie, philosophie, histoire et j’en passe;
- l’absence de besoin de le faire puisque des passages bibliques sont examinés pendant la messe, le culte ou au cours d’une étude biblique hebdomadaire;
- le fait de ne pas pouvoir dégager du temps dans nos emplois, un moment imprégné d’un calme parfait que rien ne saurait troubler, pendant lequel l’on pourrait enfin parcourir la Bible avec la concentration d’un moine bénédictin.
Pourtant, la Parole de Dieu nous recommande de la lire régulièrement.
« Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » (Josué 1:8)

La Bible est composée de deux livres : l’Ancien et le Nouveau Testament. Le mot « testament » m’a toujours fait penser à ce document dans lequel une personne exprime ses dernières volontés quant à la répartition de ses biens, après son départ de cette terre. À moins qu’il ne soit contesté, un testament est toujours exécuté conformément à ce qui s’y trouve parce qu’il est admis que les souhaits de la personne sont l’expression de ses intentions, de sa pensée la plus intime. D’un point de vue juridique, le testament est un acte unilatéral, c’est-à-dire un acte dans lequel une seule partie s’engagement fermement. Pourtant, une lecture même superficielle des Ancien et Nouveau Testaments, montre clairement que l’on y trouve aussi des conventions conclues par l’Éternel avec des individus ou des peuples et dans lesquelles une partie s’engage fermement à faire ou ne pas faire quelque chose en contrepartie de ce que l’autre fera ou s’abstiendra de faire. Nous sommes en fait en présence d’alliances.
« L’Éternel dit à Moïse : Écris ces paroles; car c’est conformément à ces paroles que je traite alliance avec toi et avec Israël. » (Exode 34 :27)
« Aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces lois et ces ordonnances; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton cœur et de toute ton âme. Aujourd’hui, tu as fait promettre à l’Éternel qu’il sera ton Dieu, afin que tu marches dans ses voies, que tu observes ses lois, ses commandements et ses ordonnances, et que tu obéisses à sa voix. Et aujourd’hui, l’Éternel t’a fait promettre que tu seras un peuple qui lui appartiendra, comme il te l’a dit, et que tu observeras tous ses commandements, afin qu’il te donne sur toutes les nations qu’il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence, et afin que tu sois un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu, comme il te l’a dit. » (Deutéronome 26 :16-19)
« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. » (Jérémie 31 :31-33)
« Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » (Luc 22:20)
« En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, Et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. […] En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. » (Hébreux 8:7-10; 13)
« Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis. Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. » (Hébreux 9:15-17)
À plusieurs reprises dans les Écritures, l’Éternel recommande de mettre des choses par écrit puis de les relire périodiquement (Deutéronome 31:9-13; Jérémie 30:2-3; Apocalypse 1:11,19). À mon humble avis, si Salomon avait lu quotidiennement la Parole, non seulement il ne serait pas allé en Égypte épouser la fille de Pharaon, acquérir des chevaux mais il n’aurait certainement pas fini par se détourner de Dieu en épousant plusieurs autres femmes de contrées idolâtres.
« Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux; et qu’il ne ramène pas le peuple en Égypte pour avoir beaucoup de chevaux; car l’Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne point; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or. Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances; afin que son cœur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël. » (Deutéronome 17:16-20)
« C’était de l’Egypte que Salomon tirait ses chevaux; une caravane de marchands du roi les allait chercher par troupes à un prix fixe: un char montait et sortait d’Egypte pour six cents sicles d’argent, et un cheval pour cent cinquante sicles. Ils en amenaient de même avec eux pour tous les rois des Héthiens et pour les rois de Syrie. » (1 Rois 10:28-29)
« Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, appartenant aux nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous; elles tourneraient certainement vos cœurs du côté de leurs dieux. Ce fut à ces nations que s’attacha Salomon, entraîné par l’amour. Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines; et ses femmes détournèrent son cœur. A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux; et son cœur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père. Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l’abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il ne suivit point pleinement l’Éternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l’abomination de Moab, et pour Moloc, l’abomination des fils d’Ammon. Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux. » (1 Rois 11:1-8)

Le Psalmiste nous révèle le secret pour une vie réussie quand il (s’) interroge :
« Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. Je te cherche de tout mon cœur : Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements ! Je serre ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi. » (Psaume 119:9-11)
« Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119:105)
En effet, les Écritures ayant été rédigées sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, elles sont l’expression parfaite de la pensée de Dieu. Elles ne peuvent pas nous induire en erreur et représentent le meilleur garde-fou pour nous garder sur le chemin étroit et escarpé des serviteurs du Christ. Si vous voulez être convaincues des bienfaits de la connaissance de la Parole, lisez le Psaume 119.
« Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. N’ajoute rien à ses paroles, De peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. » (Proverbes 30:5-6)
« Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3:14-17)
Très souvent, nous ne nous tournons vers l’Éternel, dans une totale et humble soumission de notre cœur, que lorsque le ciel nous tombe sur la tête et que le sol se dérobe sous nos pieds. Toutefois, n’est-il pas préférable de prévenir plutôt que de guérir?
Nul ne peut venir au Père que par Jésus-Christ, la Parole incarnée (Jean 1:1-18; Apocalypse 19:13) qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Or comment est-ce que l’on peut comprendre l’enseignement du Messie si on n’en a jamais lu le compte-rendu? Comment peut-on comprendre sa portée, le contexte dans lequel il s’inscrit si on n’a jamais lu l’Ancien Testament? En effet, comme IL le dit lui-même :
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi (Torah) ou les prophètes (Neviim); je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5:17-19)
Petite digression:
je ne suis pas en train de dire que tout le monde doit se mettre à appliquer strictement la loi mosaïque pour être de vrais chrétiens. Je souligne plutôt le fait que Jésus est l’aboutissement des prophéties messianiques de l’Ancien Testament (Luc 4:16-22; Jean 5:39). Toutefois, n’oublions pas que bien qu’IL s’adressait avant tout « aux brebis perdues d’Israël » vers qui IL a d’abord été envoyé (Ésaïe 53; Matthieu 15:24; Actes 3:26), l’esprit de la loi reste d’actualité même pour ses disciples qui ne sont pas juifs, puisque le but ultime des commandements de l’Éternel est de nous appeler à la sainteté, c’est-à-dire nous mettre à part avec LUI, lavés de nos transgressions (Lévitique 19; Matthieu 5:21-48; 1 Pierre 1:15-16) CQFD 😊
Pourquoi est-ce que j’ai décidé de lire la Bible au complet?

Il y a quelques années, je me suis réveillée un matin avec l’idée subite de devenir un soldat de l’Éternel. Je me rappelle m’être aussi dit: « Je ne veux plus entendre ce que les autres, prêtres, pasteurs, disent de Dieu. Je vais moi-même aller lire ce qui est écrit dans la Bible et me faire ma propre opinion. Ce n’est pas parce que je n’ai pas un diplôme de théologie que je ne peux pas comprendre ce que Dieu dit. » À cette époque, je dirais que je trouvais un chouia condescendante ou sur la défensive, l’attitude que pouvaient avoir certains hommes et femmes de Dieu, lorsque tu leur posais des questions innocentes sur la foi. Plusieurs mois plus tard, armée d’un plan de lecture de la Bible en 1 an, d’un stylo et de feutres fluo, j’ai commencé à lire et à annoter ma Bible. Ai-je été assidue? Absolument pas, je l’admets. Je n’ai pas respecté les échéanciers mais ai décidé que le plus important n’est pas de se flageller parce que l’on n’a pas réussi à lire la Bible en 1 an, mais plutôt de persévérer dans la démarche et de la lire… au complet… au moins une fois dans sa vie.
Le Seigneur Jésus nous a affirmé : « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jean 14:26). Je mentirais si je disais que la meilleure compréhension, même partielle, que j’ai désormais de la Parole de Dieu est essentiellement le fruit de mon intellect ou le résultat des excellentes notes de bas de page de ma Segond 21. C’est entièrement faux. L’Esprit-Saint m’aide à mieux saisir le sens de versets, de passages ou de récits que j’avais déjà lus, mais qui ne m’avaient pas laissé d’impression quelconque par le passé. Désormais quand j’écoute ou lis des sermons, des articles en ligne sur des aspects doctrinaux de la foi ou que mon pasteur nous explique un passage de la Parole de Dieu dans son contexte géographique, historique et culturel, les choses cliquent dans ma tête parce qu’il est fait référence à des récits dont les circonstances et les nuances rédactionnelles ne me sont plus inconnues.
[…] m’ont taraudée pendant des décennies, jusqu’à ce que je décide d’ouvrir ma Bible et de la lire attentivement en commençant par le livre de la Genèse (et non celui de Matthieu). Je vais donc partager avec […]
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[…] 1ère partie […]
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